L’essor des legal techs ne concerne pas que la France. Aux États-Unis, LexisNexis, un grand groupe de logiciels juridiques, a récemment lancé un accélérateur destiné à ce type de start-up. Et les robots et autres intelligences artificielles conçus par ces dernières ne s’adressent pas seulement aux profanes. Les juristes et avocats aussi sont accompagnés par la #technologie. Comme par l’assistant personnel virtuel Rosspar exemple. Ou, depuis peu, par les chatbots. Notamment ceux en test chez LexisNexis. Les membres du barreau utilisateurs n’auront plus besoin de taper un mot-clé dans un moteur de recherche mais pourront avoir une approche plus conversationnelle. L’idée est de leur permettre de poser des questions et de s’entretenir plus directement avec la machine. Le chatbot pourra ensuite demander plus de précisions afin d’affiner la recherche et proposer un meilleur résultat. Cette initiative fait partie d’une volonté plus large d’intégrer davantage de machine learning dans une activité traditionnellement envahie par le papier. C’est dans cette optique que la firme acquiert de nouvelles legal techs, comme Ravel Law en juin dernier. Et qu’elle lance un appel à candidature pour son prochain programme d’accélération prévu pour le 15 septembre. Quant à savoir si ces technologies améliorent réellement le travail des avocats, laissons ces derniers maîtres en juger.
LexisNexis teste actuellement des chatbots pour aider les avocats dans leurs recherches juridiques.
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