Le potentiel du microapprentissage est peut être délaissé par les chercheurs, il n’est en effet mention sur un moteur spécialisé, Google Scholar de référencement d’articles scientifiques que de :
- 1730 références pour micro-learning 2900 pour microlearning
- et pour les textes en Français 23 pour micro-#apprentissage et 24 pour micorapprentissage . On est loin d’un thème phare comme l’adaptative learning et ses 132 000 références.
Quels sont les avantages du micro-apprentissage ?
« Le mot ou l’astuce du jour », ou encore une vidéo de démonstration de quelques secondes à quelques minutes en sont des exemples. Un découpage bien séquencé permet dans le même temps de faciliter l’assimilation d’information, d’individualiser les apports, de proposer des parcours libres ou encadrées, et surtout d’améliorer la concentration sur des temps plus ramassés.
- Les apprenants ont moins de temps à passer pour se déplacer dans une salle de #formation, ont besoin de connaissance plus vite pour résoudre des problèmes complexes et nouveaux qui se posent en situation de travail. Ils attendent d’être plus libres d’apprendre quand ils en ont besoin.
- Les entreprises souhaitent pour leur part optimiser la performance, répondre en temps réel aux besoins de leurs collaborateurs, améliorer la qualité et l’assimilation de savoirs changeants, réduire l’absence au poste de travail.
Quels sont les points de vigilance à garder en tête ?
Une vigilance toutefois doit être apportée car comme l’indique Christiane Vaufrey dans un article de Thot-Cursus de « petites bouchées d’apprentissage ne font pas un vrai repas ».
La prise de distance et la réflexivité par rapport aux savoir d’action engagés sont toujours indispensables pour que les pratiques ingérées dans une situation donnée soient transposables quand le cadre d’action change. Aussi mieux vaut envisager le microapprentissage comme un moyen complémentaire à combiner avec d’autres pratiques de formation, une façon d’enrichir l’écosystème d’apprentissage en place.