• Plus de la moitié des détenteurs de smartphones et de tablettes sont incapables de se souvenir du numéro de téléphone de leurs enfants, de leur école et même de leur conjoint pour un tiers d’entre eux
  • 43% des plus jeunes consommateurs reconnaissent que leur mémorise pour eux tout ce dont ils besoin de se rappeler
a ainsi interrogé 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens. Les résultats de cette révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues.

« Les appareils connectés nous apporte beaucoup au quotidien mais ils engendrent aussi une amnésie . Nous devons en saisir les conséquences à long terme sur la façon dont nous conservons et protégeons nos mémoires. Les numéros de téléphone de nos proches étant désormais accessibles d’un simple clic, nous ne nous donnons plus la peine de les mémoriser. En outre, une majorité écrasante (86 %) des personnes interrogées estime que, dans un monde de plus en plus hyper-connecté, nous avons bien trop de numéros, d’adresses, de codes, etc. à connaître que notre ne peut en retenir. Nous avons découvert que la perte ou le piratage de ces précieuses informations ne serait pas seulement une gêne, mais une source de profonde détresse pour bon nombre d’entre nous. Kaspersky Lab s’engage à aider les utilisateurs à comprendre les risques auxquels leurs données pourraient être exposées, et à leur fournir les moyens de maîtriser ces risques, en installant par exemple des logiciels de sécurité afin de protéger leurs équipements et leurs contenus », commente David Emm, chercheur principal en sécurité chez Kaspersky Lab.

Le smartphone a modifié profondément notre rapport à la mémoire et à la façon de nous consommons internet.  Cet enquête montre bien les évolutions en cours. Pour Laurence Allard, Maître de conférences et Sociologue des usages innovant à l’Université Lille 3/IRCAV-Paris 3 : « le smartphone est également le support d’usages mémoriels et fait pour certains office de « prothèse cérébrale ».

Repéré depuis Kaspersky Lab – Newsroom EU. News Article

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