L’idée en elle-même ne semble pas si révolutionnaire de prime abord. Depuis l’irruption des TIC en général et des environnements (ou espaces, c’est selon) numériques de travail (ENT) en particulier, dans le monde de l’éducation et de la formation, les méthodes d’évaluation ne cessent d’évoluer. Ou tout simplement de se diversifier.
Mais, qu’elles soient formatives ou sommatives, les débats sur la pertinence des #évaluations en #éducation semblent sans fin. Pourquoi évaluer ? Que doit-on évaluer ? Comment évaluer ?
De la place des évaluations dans une formation
En commençant par dresser un état de l’art de la recherche dans le domaine de l’évaluation, l’auteur met en lumière les spécificités et différences existant entre les principaux types d’évaluation, notamment l’évaluation formative et l’évaluation sommative.
L’on apprend ainsi que, si l’évaluation formative permet par exemple de « juger des difficultés réellement rencontrées par les élèves lors de l’apprentissage et donc de donner à l’enseignant la capacité de les aider à les surmonter », nombre d’enseignants mettent par contre en avant, le fait qu’il « est complexe d’utiliser l’évaluation formative au sein de classes nombreuses surtout au vu de l’ampleur des programmes à traiter ».
Comment les TICE contribuent-il à améliorer la qualité d’une évaluation ?
Tel est le véritable objet de ce mémoire. Comme l’affirme son auteur, le but de ce travail est de
« repérer les synergies éventuelles entre les deux thématiques que sont les TICE et l’évaluation et plus précisément de cerner dans quelle mesure les TICE peuvent-elles améliorer le processus d’évaluation ? ». Car, « si le principal apport des TICE est son effet positif sur la motivation des élèves, qu’en est-il de l’apport des TICE dans le processus d’évaluation ? ».
Démarche de recherche
Pour parvenir à ces résultats, l’auteur aura effectué une expérimentation d’usage du service « formulaire » de l’ENT en tant qu’outil d’évaluation formative, dans le cadre de ce mémoire, au lycée général et technologique Marcelin Berthelot de Toulouse (en France), sur la base d’un formulaire nominal (c’est-à-dire, portant les noms des élèves participants).