Définie de manière relativement floue sur le plan épistémologique, l’ère du big data se caractérise par deux volontés intrinsèquement liées : d’une part la recherche de l’exhaustivité et d’une résolution fine (spatiale, temporelle, individuelle…) dans la production de données ; d’autre part l’absence d’a priori dans leur utilisation pour bâtir des modèles mathématiques et informatiques, qui sont jugés à l’aune de leur pouvoir prédictif.
Produire de la donnée ne coûte pas cher
Trois évolutions ont permis cette transformation. D’abord la production de la donnée est aujourd’hui peu coûteuse, permettant d’installer des capteurs observant le fonctionnement d’un objet ou donnant des informations sur son environnement (température, luminosité), mais elle est également douée d’ubiquité, en ce sens qu’il est possible de recueillir des informations variées sur l’usage ou les réactions des utilisateurs.