La première fois que j’ai entendu parler d’accessibilité numérique et son rôle dans la formation, j’ai ressenti un peu de honte. Pourtant, adepte de concepts comme le design thinking, la conception centrée utilisateur, la pédagogie centrée sur l’apprenant, et autant de concepts qui prônent l’empathie envers l’apprenant, j’avais honte que la question de l’accessibilité ne se soit même pas posée lors de mes premières conceptions pédagogiques.

Voici quelques-unes des remarques que j’ai entendues :

  • « Si l’accessibilité c’est revenir en arrière et faire que des QCM, non merci »
  • « Faire du cas par cas c’est bien mais ce n’est juste pas possible »
  • « Les handicapés c’est quand même une minorité. C’est à eux de s’adapter »

Accessibilité numérique : les 3 pièges à éviter

  • Piège n°1 : tomber dans le pathos et l’inspiration porn
  • Piège n°2 : confondre «individualisation» et «universalisme»
  • Piège n°3 : avoir des attentes irréalistes

Faire de l’accessibilité, c’est se débarrasser peu à peu du superflu pour se concentrer sur l’atteinte des objectifs pédagogiques à travers des modalités à forte valeur ajoutée pédagogique. C’est voir l’accessibilité comme une occasion de simplifier les projets de formation plutôt que de les complexifier.

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