La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, qui a ouvert l’Université d’hiver de la formation professionnelle à Cannes, mercredi 22 janvier, a présenté sa vision de la formation professionnelle. Sans faire d’annonces en faveur de cette politique publique, elle a seulement évoqué la nécessité de simplifier les dispositifs de formation visant à favoriser les reconversions professionnelles. 

« En matière de formation professionnelle, nous réglons les problèmes du jour, en particulier les questions budgétaires, mais nous travaillons surtout pour l’avenir. »

Sans autres annonces quant aux moyens qui seront dédiés aux politiques publiques de formation, c’est en ces termes qu’Astrid Panosyan-Bouvet s’est exprimée à l’occasion de l’ouverture de l’Université d’hiver de la formation professionnelle, qui s’est tenue du mercredi 22 au vendredi 24 janvier à Cannes.

La montée en compétences est pourtant nécessaire à l’augmentation du taux d’emploi mais aussi de la productivité du travail.

Mobilité professionnelle

Astrid Panosyan-Bouvet a ensuite souligné le rôle de la formation en matière de mobilité professionnelle. Or, « nos outils de transition et de reconversion professionnelle ne sont pas suffisamment mobilisés parce que trop complexes », a-t-elle déclaré. Transco, en particulier, gagnerait à être simplifié selon la ministre. Elle estime aussi que la promotion par alternance, ou Pro-A, ne touche pas assez de salariés. « Le projet de transition professionnelle doit être pensé pour répondre mieux aux besoins des métiers des entreprises qui recrutent sur le territoire ou à la reconversion », a-t-elle aussi ajouté.

 

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