Menons la réforme à son terme, améliorons ce qui ne va pas, et évitons nous ainsi une nouvelle réforme en 2017 qui risquerait d’etre bien plus déstabilisante que celle t en cours. Telle est la teneur des propos adressés par les pilotes de la réforme (partenaires sociaux, parlementaire, DGEFP) aux acteurs de la #formation professionnelle (entreprises, opca, organismes de formation…), le 27 janvier, lors de la séance d’ouverture de l’Université d’hiver de la formation professionnelle du Centre Inffo.
Contruire ou casser. « Ces deux années ont été très remplies, confirme Christian Janin, président du Copanef, et les objectifs sont en phase. Ainsi 169 CPNEF ont fait leur liste CPF et 94% des salariés sont désormais couverts par une offre CPF de branche. Cela dit je regrette la charge technique et émotionnelle énorme qui a pesé sur le CPF. N’oublions pas que 75% des fonds du nouveau 1% ne concernent pas le CPF ! Et je suis tombé des nues, quand j’ai entendu la Fédération de la formation professionnelle pointer que le CPF ne fonctionnait pas comme le DIF! Par ailleurs, je dis aux entreprises que l’enjeu n’est pas de chasser de la ressource mutualisée dans les Opca : la formation de leurs salariés dépend désormais de leur propre responsabilité et de leur propre financement. Continuons à construire et évitons de tout casser en 2017.»Dialogue social. Ainsi, Yvan Ricordeau, en charge des questions de formation à la confédération CFDT, reconnait que «l’entretien professionnel et le socle de compétences fondamentales CléA sont vraiment des “plus” nés ou affirmés dans cette réforme. Mais celle-ci appelle à faire de la formation, de l’emploi et du développement économique de l’entreprise, de véritables enjeux de dialogue social en local, en partant des besoins de terrain ».
Les partenaires sociaux ont défendu la #réforme de la formation professionnelle, et plaidé pour sa poursuite, hier en ouverture de l’université d’hiver du Centre Inffo, à Biarritz.