Trop souvent limitée à sa mesure par le quotient intellectuel (QI), l’intelligence est pourtant un sujet très vaste et diversifié. En 1983, Howard Gardner, un psychologue du développement, énonçait sa théorie des . Alors que traditionnellement, à l’école, seules deux types d’intelligence mesurant les capacités verbales et logico-mathématique étaient valorisées, il existerait six autres formes d’intelligence. Des intelligences multiples qui permettent à chaque individu d’être différent et de s’épanouir à sa manière.

Huit intelligences liées entre elles

“On a toutes ces formes d’intelligence en nous”, explique Laurence Nicolaï, psychopédagogue et directrice du Centre pour la valorisation des intelligences multiples(CVIM). “Elles se développent différemment en fonction de l’individu. On a tous des intelligences dominantes et des intelligences moins sollicitées. Pour arriver à un épanouissement personnel, il faut valoriser ses points forts, mais aussi travailler les points faibles. Cela permet de se structurer, d’apprendre le goût à l’effort…”, ajoute-t-elle. Toutes ces intelligences sont, par ailleurs, liées entre elles, elles sont interconnectées. Lorsque l’on pratique une activité, ce sont donc plusieurs formes d’intelligence qui sont mises à contribution. Par exemple, faire du sport dans un club, avec d’autres personnes, permettra d’exploiter aussi bien l’intelligence kinesthésique que l’intelligence interpersonnelle.

Comprendre les huit intelligences grâce à des boules d’énergie

Au-delà de la simple théorie, ces intelligences multiples peuvent être applicables dans certains domaines et notamment au niveau de la pédagogie, et ce dès le plus jeune âge. Alors qu’aux Etats-Unis ou au Canada, notamment, des méthodes et des outils liés aux intelligences multiples ont été développés depuis plusieurs années dans les écoles, en Europe seules quelques démarches du genre ont été entreprises

8 boules d’énergie qui représentent les intelligences multiples © Octofun

La théorie des intelligences multiples et les outils associés commencent donc à être de plus en plus pris en considération en Belgique, mais son application reste minoritaire dans les établissements scolaires. “Il y a pourtant un réel besoin de prendre un nouveau tournant dans la en Belgique. Il faut vraiment initier l’enfant à de nouvelles choses, le tout de manière ludique”, conclut Françoise Roemers-Poumay.

 

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