Tandis que le gouvernement relance son « grand plan #numérique pour l’#école« , lequel devrait finalement voir le jour en 2016/2017, en attendant, les établissements prennent des initiatives. Ainsi, en plus d’ordinateurs, certains se sont dotés de tablettes numériques ou encore d’un tableau blanc interactif.

L’idée étant d’amener leurs élèves à devenir en partie acteurs de leurs apprentissages, par le biais d’outils qu’ils manient avec virtuosité et qui les motivent à participer de manière active, tous ensemble. Evidemment, il est essentiel que ces outils « high-tech » puissent délivrer un contenu adapté.

 Dans certains pays en voie de développement où le manque d’enseignants est criant, des initiatives misant sur le cloud ont permis ponctuellement de pallier les carences. C’est notamment le cas en Inde, avec le projet « School in the cloud« . Des petits groupes d’enfants, sous la responsabilité d’un adulte non enseignant, communiquent à distance, via Skype, avec une sorte de « professeur numérique« , basé n’importe où dans le monde et appelé « granny », lequel les amène de manière ludique à se poser une question sur un sujet bien précis. Vient ensuite le moment où les élèves doivent ensemble construire leur réponse, en consultant les différents sites ciblés proposés par le programme « School in the cloud« .

En France, l’expérience « School in the cloud » est menée dans quelques établissements, avec comme ambition, non pas de remplacer des enseignants manquants, mais bien de tirer bénéfice du travail de groupe.

Ce dernier est en effet un élément essentiel de la « #pédagogie active » qui a désormais pris le pas sur la traditionnelle « pédagogie frontale » où l’enfant était « passif » fasse à son professeur. Ainsi, en plus de permettre aux élèves d’#apprendre par eux-mêmes, le fait de travailler ensemble sur un projet ou sujet commun, les amène à faire l’expérience de la socialisation, de l’autonomie et de la maîtrise des TICE.

Repéré depuis www.ludovia.com

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