Dans la première moitié de ce « 20e siècle assassin » (expression exacte utilisée par M. Rocher), l’éducation et la santé au Québec étaient réservés à l’élite. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, on rencontrait beaucoup d’analphabètes. Cependant, dans les années 1950, de nouvelles idées circulaient au sein des sociétés. Le système d’éducation du Québec n’était plus adapté à la structure sociale d’après-guerre.Privilégier de nouveaux savoir-être à l’ère de l’abondance de l’information
Nous vivons une époque à la fois de richesse et de pauvreté de l’information, estime-t-il. Tout le savoir est à portée de clavier, mais l’être sait-il s’orienter sur cette « mer d’information »? Dans ce contexte, il croit important de réévaluer la #formation initiale et continue des enseignants. En effet, la probité intellectuelle, une attitude critique ainsi qu’une volonté d’éducation permanente deviennent des savoir-être à privilégier, selon M. Rocher.