À ces questions qui me sont souvent posées : « Comment fais-tu pour produire autant de contenu (2 à 3 articles originaux par semaine)? Pourquoi le fais-tu ?» ma réponse est invariablement la même : je suis en veille permanente et je m’efforce de valoriser en continu les nouveautés techniques, numériques et innovations sociales et d’apprécier comment elles peuvent se mailler avec le monde de la #formation.

Organiser la veille c’est croiser des démarches

La veille est une activité d’agrégation et de mise en sens d’une variété d’informations pertinentes que celles-ci soient politiques, économiques, techniques, sociales, historiques, statistiques. Elle permet d’anticiper des événements susceptibles de se réaliser dans un temps ou un environnement proche. La veille est organisée sous la forme :

  • de démarche de proximité avec des terrains clés d’influence : réunions avec des professionnels, entretien avec des décideurs, rencontres dans des réseaux, enquête de terrain, visite de lieux inspirants, observation de pratiques individuelles ou collectives, colloque et séminaire de recherche, journée d’actualité ou de partage de pratiques etc.,
  • de recherche documentaire, lettre d’information, captation de flux RSS, identification de mots clés, repérage d’articles de recherches, lecture de la presse et des derniers ouvrages parus, que ces documents soient papier ou en ligne.
  • d’une part d’intuition subjective relative aux sensations, perceptions du veilleur. Cette part très informelle oriente les recherches des deux démarches préalables.

Le recoupement et l’analyse des sources est une manière de déceler des signaux faibles, des points de bascule, des tendances et d’étayer des prises de décision.

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