Quelles que soient les compétences en jeu, les organismes certificateurs ne peuvent plus se désintéresser de l’IA : c’est l’une des leçons à retenir d’un webinaire organisé le 18 septembre par le cabinet CFS+.

L’IA (intelligence artificielle) a commencé à faire son chemin dans les intitulés des certifications, un peu au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et davantage au répertoire spécifique (RS), a pu observer Michel Baujard, président de CFS+. L’objet de ce webinaire était néanmoins plus large. En 45 mn il y a été question des principaux impacts de l’IA, notamment générative, qui doivent interpeller les organismes certificateurs.

Anticiper les évolutions de compétences

Les organismes certificateurs doivent être en mesure d’effectuer une surveillance technique et réglementaire des usages de l’IA dans leurs secteurs professionnels. L’enjeu pour eux est d’éviter l’obsolescence des blocs de compétences de leur certification et de les mettre à jour à temps. Observer ce qui se passe à l’étranger, dans des pays où l’usage de l’IA est aujourd’hui plus développé, peut être également une bonne stratégie. « Cela donnera une idée de ce qui peut arriver demain afin de l’anticiper », conseille Nathalie Le Ster.

Intégrer l’IA dans les référentiels

Une fois les évolutions liées à l’IA identifiées, tâche aux organismes certificateurs de les intégrer dans leurs référentiels. Le référentiel d’activité d’une certification devra ainsi mentionner les situations professionnelles où l’IA est mobilisée et prendre en compte les outils IA utilisés. Dans le référentiel de compétences, il pourra être relevé les compétences techniques liées à l’IA (utilisation d’outils). Les certificateurs ne doivent pas non plus oublier les compétences transverses, en particulier celles relatives à une « IA éthique ».

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