Le CPA et l’individualisation de la formation au cœur d’une réforme annoncée
Flexisécurité oblige, cette universalisation de l’assurance-chômage s’accompagnerait d’une refonte importante du système de formation que le candidat s’engage à la lancer « dans les premiers mois » de son quinquennat et qui verrait les actifs reprendre la main sur leur droit à la qualification. Dans cette optique, la majeure partie des contributions des entreprises pour la formation sera progressivement convertie en droits individuels pour les actifs qui pourront directement les mobiliser pour acheter les prestations de leur choix auprès d’un opérateur, sans passer par l’intermédiaire d’un prescripteur. « Ça veut dire qu’on va renforcer les droits individuels, en particulier le compte personnel d’activité », expliquait Marc Ferracci, économiste et expert d’En Marche
Branches professionnelles associées
Dans son programme, il annonce l’association, dans l’enseignement secondaire comme dans le supérieur, des branches professionnelles dans la définition des programmes et dans l’organisation des formations. Les branches définiront également les métiers pour lesquels les formations par #apprentissage devront être privilégiées.
Post bac
Concernant le post-bac, Emmanuel Macron disait vouloir imposer aux universités une visibilité sur leurs formations, par exemple « savoir combien d’étudiants ont un emploi une fois diplômés et combien poursuivent leurs études ». Il proposait, face à un monde en perpétuelle mutation, « de protéger les personnes par la formation et leur permettre de changer de secteur ».
Quel programme #formation pour le quinquennat à venir ? Grand plan de 15 milliards, CPA et individualisation de la formation, orientation : récapitulatif des principales mesures portées par le nouveau chef de l’Etat, Emmanuel Macron, élu dimanche 7 mai. La présente “Une” a été rédigée à partir d’articles parus dans le Quotidien de la formation pendant la campagne présidentielle.