Six mois après avoir annoncé sa pré-série A, PowerZ lance une première version de son jeu vidéo éducatif outre-Atlantique ainsi que de nouvelles mécaniques de jeu en France. L’EdTech continue, par ailleurs, de miser sur la transparence dans le but de convaincre les consommateurs du bien-fondé de son action.
De nouvelles mécaniques de jeu ou encore une adaptation en anglais : PowerZ enchaîne les lancements. La startup fondée par Emmanuel Freund, co-fondateur et ancien dirigeant de Shadow, n’a pas réduit la cadence depuis le mois juillet 2021, et l’annonce de sa pré-série A. La jeune entreprise vient d’officiellement lancer la version destinée au marché américain du premier chapitre de son jeu vidéo éducatif – que nous avions testé en amont de sa sortie française, il y a près d’un an.
« C’est le fruit de deux mois de travail. Il a certes fallu traduire les textes et dialogues, mais il a avant tout été question d’adapter les contenus pour correspondre aux attentes locales en matière de programme » , explique Emmanuel Freund. Exit les fables de La Fontaine donc, et bienvenue aux poèmes de Shakespeare. C’est le propre des EdTech, qui ne peuvent proposer un seul et même produit dans tous les marchés alors même que pédagogie et curriculum divergent.
De la transparence à tous les étages
Ces récents développements ont notamment été permis du fait d’un rapprochement entre PowerZ et un des studios indépendants qui l’a accompagné depuis ses débuts. Il ne s’agit pas d’une fusion à proprement parler, mais davantage d’une émulation collective. « Nous partageons nos locaux. Nous avons également accueilli, en interne, Romuald Capron, qui était directeur général d’Arkane Studios à Lyon, se réjouit Emmanuel Freund, rappelant que Deathloop, le titre phare de ce studio français, a remporté deux Game Awards début décembre. Il veut montrer que le jeu vidéo peut aller plus loin, avoir un impact social. » Et, à en croire le chef d’entreprise, la notion d’impact liée à la mission que s’est fixée PowerZ suscite l’intérêt. L’EdTech a ainsi doublé ses équipes depuis le début de l’été, passant de 20 à 40 salariés. Ce qui inclut des développeurs comme des profils financier et marketing.
Le dirigeant affirme prendre en compte « le schisme sociétal » , qui veut que « le consommateur se demande comment le produit est fabriqué » . Et c’est sans compter la considération salariale, qui justifie selon l’entrepreneur à elle seule une telle transparence. « L’univers du jeu vidéo est siloté. Il faut que les collaborateurs, qui n’en ont pas le réflexe, sachent pour combien de temps leur salaire est assuré. » Là aussi, tout est une histoire de pédagogie.
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Repéré depuis https://www.maddyness.com/2021/12/16/powerz-adapte-son-jeu-video-educatif-pour-le-marche-americain/
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