Netflix, une culture de la disruption
Dès sa création, Reed Hasting, qui est toujours CEO, mise sur le développement des DVD pour remplacer la VHS, à l’époque dominante. Le client commandait sur une plateforme son film, et le DVD lui était envoyé par correspondance, un peu sur le modèle d’Amazon. On dit d’ailleurs que Reed Hasting rêvait de refaire avec le cinéma ce que Jeff Bezos avait fait avec le livre trois ans auparavant.
Et la formation ?
En France, la formation n’a pas encore connu sa disruption, surtout en matière de diffusion. La spécificité du marché français est d’avoir une forte implication du secteur public.
Netflix, un créateur de contenu
Mais Netflix, ce n’est pas seulement la diffusion. Pour sortir du carcan du canal historique, Netflix a très tôt investi dans la création originale et sa capacité à faire l’événement autour de son contenu.
Et la formation ?
En France, la guerre des mastodontes n’a pas eu lieu… faute de mastodontes mais, surtout, faute d’investissements dans le contenu.
Comme on le voit, les opportunités sont fortes. Ce qui manque, sans doute, c’est l’émergence de leaders qui permettront de structurer l’écosystème français afin de le faire rayonner hors de nos frontières. Un Netflix à la française… C’est une question de souveraineté nationale. Comme quoi, les enjeux ne sont pas neutres !
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Repéré depuis https://www.focusrh.com/tribunes/pourquoi-n-existe-t-il-pas-de-netflix-de-la-formation-par-stephane-diebold-32689.html