L’un des enjeux des dix prochaines années pour les entreprises sera de former massivement dans un temps court. Pour répondre à ce défi, elles pourront compter sur les outils virtuels, qui favorisés par l’avènement du télétravail en raison de la situation épidémique, offrent des solutions multiples et adaptables.
D’après le dernier baromètre Cegos « Transformations, Compétences et Learning » publié mi-octobre, ce sont 88% des entreprises qui ont continué à former en ligne leurs collaborateurs pendant et avant le second confinement. Et plus d’un salarié sur deux s’est formé à distance pendant l’épidémie grâce à toutes sortes de dispositifs digitaux (classes virtuelles, webinaires, e-learning…).
Un format pédagogique puissant et rapide
Longtemps qualifiées de curiosités technologiques, les technologies immersives ont progressivement fait leur chemin, jusqu’à s’imposer comme des modalités de formation à part entière. Concrètement, l’apprenant ayant placé un casque de réalité virtuelle (VR) devant lui, a la sensation de se retrouver dans un environnement nouveau « comme s’il y était ». Il ou elle est face à des scénarios non linéaires (contrairement au E-Learning le plus souvent) avec la possibilité de tester des solutions à l’infini sans aucune prise de risque puisque rien n’est réel. Les erreurs n’ont aucun coût. Dans ce storytelling ludique, l’apprenant devient le propre acteur de sa formation et s’engage personnellement dans son processus d’apprentissage, davantage que dans un parcours classique. Une étude de PWC a d’ailleurs démontré que les apprenants en VR se sentaient 3,75 fois plus connectés émotionnellement au contenu que les apprenants en classe et 2,3 fois que les apprenants en ligne (e-learning). Les apprenants formés à la réalité virtuelle sont aussi jusqu’à 4 fois plus concentrés pendant la formation que leurs pairs en e-learning, gage d’efficacité plus grande.
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Repéré depuis https://www.hr-voice.com/carriere/pourquoi-le-temps-de-lapprentissage-immersif-est-il-venu/2021/02/10/