Alors que la révolution numérique bouscule la pédagogie traditionnelle, des start-up espèrent surfer sur le marché prometteur de l’e-éducation. Leur objectif : évincer les éditeurs traditionnels de manuels scolaires.
Pas de formule-miracle
Car si le potentiel est grand, la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous pour tout le monde dans ce marché très concurrentiel. « Personne n’a encore trouvé le bon modèle économique. Il n’y a pas encore d’acteur majeur qui ait réussi à dégager un chiffre d’affaires représentatif, à savoir dix millions d’euros », souligne Thierry Debarnot, co-fondateur de Digischool, davantage tourné vers les lycéens et les étudiants, et qui tire 90 % de ses revenus de la publicité et l’analyse de données. Ses applis sur le bac ou le code de la route ont ainsi attiré près de huit millions d’utilisateurs en juin 2015. En attendant la formule-miracle, ces start-up ont les yeux tournés vers l’#Éducation nationale. Longtemps chasse gardée des éditeurs traditionnels, le marché public semble vouloir s’ouvrir à de nouveaux acteurs depuis l’annonce, par François Hollande, d’un plan d’un milliard d’euros consacré au #numérique à l’école
Repéré depuis Pédagogie en ligne. Un marché très prometteur – Multimedia – Le Télégramme, quotidien de la Bretagne