L’autoformation, c’est quoi ?
On l’a vu dans l’article précédent, apprendre sans #formateur, c’est donc possible. Et inutile de se placer dans des conditions aussi extrêmes que celles des expériences de Sugata Mitra pour le faire ! Vous comme moi, nous pouvons décider de nous former nous-mêmes, chez nous ou en rejoignant un groupe social sur le web. Car s’auto-former ne veut pas dire se former en ermite, en rejetant tout cadre et tout contact avec d’autres… mais bien décider seul d’apprendre dans un cadre que l’on s’est soi‑même fixé. On parle d’autoapprentissage dès lors qu’un apprenant gère individuellement les paramètres de son propre #apprentissage (emploi du temps, lieu(x) de #formation, etc.), en recherchant lui-même ses sources et en construisant ses outils d’apprentissage et ses savoirs.
Pourquoi se former seul ? Avantages et difficultés
Si se former sans formateur n’est pas évident, pourquoi choisir cette #méthode ? La démocratisation d’Internet facilite bien sûr l’essor de l’#autoformation, mais ce n’est pas la seule raison. Parfois, nous n’avons tout simplement pas accès à d’autres modes de formation plus classiques faute de structures éducatives à proximité, de temps (emploi du temps incompatible, vie professionnelle à mener de front) ou d’argent (une formation, a fortiori présentielle, coûte souvent cher). On peut aussi ne pas avoir les connaissances requises pour intégrer une formation donnée, être incapable de se déplacer… ou bien simplement vouloir se lancer un défi personnel. Bref, les raisons qui nous poussent à nous lancer dans l’autoformation peuvent être diverses.