En avril, vous évoquiez l’idée d’une fédération d’indépendants étendue largement au-delà du seul secteur de la formation (notre article). Où en êtes-vous ?
J. F. – Ă€ notre avis, la notion de #formateurstricto sensu doit s’effacer au profit de celle d’accompagnateur de compĂ©tences, plus large et pas uniquement centrĂ©e sur l’acte de formation. C’est pourquoi nous entamons une modification des statuts des CSFC pour prendre en compte ce nouveau paradigme et nous ouvrir plus largement au champ du conseil, de l’accompagnement, du consulting et du coaching. Nous menons d’ailleurs des travaux en ce sens avec le Cinov (le syndicat des mĂ©tiers de la prestation intellectuelle, de l’ingĂ©nierie et du #numĂ©rique) qui est adhĂ©rent de l’UnaPL comme nous.
En avril dernier, vous parliez de lutte contre l’« uberisation » du métier et aujourd’hui de plateforme de service. C’est un peu contradictoire.
J. F. – Pas du tout ! La plateforme peut effectivement devenir la pire chose qui soit pour les indĂ©pendants s’il s’agit d’un prestataire qui fait sa marge sur leur travail. Au contraire, elle peut constituer un #outil prĂ©cieux dès lors qu’il s’agit de crĂ©er des regroupements d’indĂ©pendants pour partir Ă la conquĂŞte de nouveaux marchĂ©s.
Les Chambres syndicales des formateurs-consultants tenaient leur assemblée générale le 24 juin. Ce syndicat de formateurs indépendants poursuit son projet de développer son activité et sa représentation au-delà du seul champ de la #formation pour s’ouvrir vers les métiers du conseil. L’occasion aussi d’évoquer la réforme de la formation à venir. Rencontre avec le président des CSFC, Jacques Faubert.