Quand le e-learning a eu du mal à percer (dans les années 2000) on vantait les mérites du blended-learning (une combinaison de présentiel et de distanciel), quand le Digital Learning rencontre lui aussi des difficultés, on promet que tout ira mieux avec les parcours hybrides.
Mais qu’est-ce qui distingue les parcours hybrides du blended learning, et existent-ils vraiment ?

Les parcours hybrides sont bien plus qu’un simple parcours blended.

Les parcours blended Learning ou mix-learning ont été présentés comme “le meilleur des deux mondes”. Ce sont des parcours qui enchevêtrent des activités présentielles et distancielles.

L’hybridation de parcours dépasse ce simple empilement de modalités en hybridant 3 dimensions :

  • Hybridation des lieux de formation : passer d’une salle, un groupe, un formation ou une plateforme LMS à des espaces d’apprentissages variés donnant aux apprenants de l’autonomie et de la liberté.
  • Hybridation du temps : passer d’un parcours unique, linéaire, ordonné et exhaustif à un parcours personnel où l’achèvement n’est pas la complétion et la réussite n’est pas chiffrée.
  • Hybrider les relations : passer d’une relation formateur/formé de “comment les accompagner dans leur formation” à “comment les accompagner pour développer leur autonomie dans l’apprentissage”.

Hybrider un parcours, c’est revoir non seulement la pédagogie, mais aussi les métriques et les postures d’apprentissage. C’est une toute autre vision de la formation qu’il faut développer.

Peu (voire pas) de parcours comportent ces 3 dimensions de l’hybridation. La route est encore longue du blended-learning aux parcours hybrides.

 

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