La formation est une des clés de la performance des entreprises. Former aux nouveaux métiers, former pour conserver les talents, former pour accompagner l’évolution des collaborateurs. Les besoins en formation sont importants mais les moyens ne sont pas infinis, alors, il va falloir être malin.
De la contrainte nait la créativité
Quand les besoins excèdent les moyens, deux options sont possibles :
- se limiter à ce qui est possible de faire avec les pratiques habituelles ;
- imaginer d’autres modes de fonctionnement pour contourner les contraintes.
Cette deuxième option est d’autant plus envisageable, que le tsunami des 18 derniers mois a fait émerger des solutions innovantes :
- la classe virtuelle (bien conçue, bien animée, bien accompagnée) permet de limiter les coûts logistiques ;
- la curation de contenus librement accessibles permet de réduire la consommation de contenus à licence payante (regardez du côté de la solution Edlfex) ;
- l’UGC (User Generated Content) facilite le partage de bonnes pratiques sans avoir besoin d’organiser des sessions de formation ;
- l’hybridation de la formation permet d’optimiser le temps global consacré à la formation ;
- …
Sans oublier de faire une veille régulière pour ne pas passer à côté d’innovations salutaires.
Viser la juste qualité
Il est bien difficile d’arriver à libérer du temps pour la formation dans les agendas trop remplis, et la peur de ne pas arriver à engager suffisamment les collaborateurs en formation conduit souvent à faire de la surqualité en pensant que celle-ci va compenser les freins structurels. Et la surqualité, ça coûte cher, très cher !
Le surcoût dû à un excès de qualité mal placé pourrait largement être réduit si les moyens étaient orientés vers la qualité de l’accompagnement plutôt que sur le contenu. Même si l’accompagnement a lui aussi un coût, il est bien souvent très inférieur à celui des ornements multimédia inutiles, d’autant plus lorsque l’accompagnement est intégré et pris en compte au moment de la conception pédagogique.
Tous sur le pont
La formation est l’affaire de tous, et pas uniquement des services formation.
Le partage de bonnes pratiques peut facilement être incité par les managers lors de courtes réunions régulières entre équipes, les formations suivies par les uns peuvent faire l’objet de synthèses partagées avec les autres, les expertises peuvent être formalisées avec des outils simples, (comme des capsules vidéos) et mises à disposition dans les plateformes, des micros-webinaires peuvent être organisés spontanément et proposés à tous pour diffuser les savoirs rapidement et largement.
Cette culture du partage des savoirs peut être incitée et facilitée par les services formation, tout en laissant les collaborateurs en décider des modalités de mise en œuvre.
« L’Homme se perd dans le luxe, il se forme dans la frugalité. » — Cicéron