Ne me quitte pas… ce n’est pas seulement la complainte de Jacques Brel, mais aussi celle de nombreux responsables de #formation qui ont du mal à remplir leurs salles, ou qui se lassent de voir les statistiques de leur LMS désespérément plates. Et si la solution venait du jeu ? Non pas en injectant par-ci par-là quelques mascottes maladroites et peu utiles, ou en plantant un décor futuriste hors de propos. Non, en analysant et reproduisant ce qui rend un jeu passionnant, motivant et addictif sans tomber dans les travers puérils.
Un stagiaire engagé !
Le but de tout #formateur est de transmettre son savoir de façon efficace. La présence des apprenants n’est pas suffisante dans cet objectif de transmission. Il est nécessaire que ceux-ci se laissent prendre au jeu, qu’ils s’impliquent, qu’ils restent attentifs, qu’ils participent, qu’ils apprennent, autrement dit qu’ils s’engagent dans la formation dispensée. Oui, mais comment faire ? Il faut appliquer la boucle de l’engagement : motivation, action, feedback. C’est de l’univers du jeu vidéo que cette boucle vertueuse s’est imposée et ce sont les mêmes schémas d’engagement qu’il est bon de mettre en place dans un contexte de formation. Dès lors, la place du jeu lui-même comme #outil de formation a toute sa raison d’être et les entreprises l’ont bien compris. Elles sont d’ailleurs de plus en plus séduites par les scénarios de formation faisant appel à la gamification.
La formation, c’est fun
Aussi, plongeons-nous dans l’univers du jeu pour nous inspirer pleinement des procédés d’engagement mis en place. Quelles sont les mécaniques qui font qu’un joueur va aller jusqu’au bout d’un jeu vidéo, avide de poursuivre la partie, de découvrir les mondes les uns après les autres, au gré des étapes, des batailles, des récompenses et des victoires ? Jon Radoff, designer et spécialiste du jeu vidéo, évoque ainsi pas moins de 43 éléments qui apportent du fun dans un jeu vidéo et qui font également sens dans d’autres secteurs comme la formation. Parmi eux, citons le fait de trouver un trésor, d’être un héros, un méchant, un magicien, de gagner des cadeaux, de résoudre des énigmes, d’obtenir des signes de réussite, d’entrer en compétition. Une autre spécialiste de la #gamification, Nicole Lazzaro, évoque même plusieurs types de fun en matière de jeu et d’#apprentissage, liés aux mécaniques de surprise, de challenge, de collaboration ou d’immersion. Elle évoque ainsi le easy fun, le hard fun, le people fun et le serious fun. Nous vous suggérons d’ailleurs d’expérimenter ces funs au travers du kit d’Epic Win et de la plateforme Challenge Monitor.
Simuler et expérimenter
Dans le prolongement du serious fun, le #serious game a trouvé logiquement sa place en formation. En matière d’#e-learning, il est considéré comme le Graal, le champion des champions qui permet de tout faire et de tout réussir. Au-delà des éventuelles illusions, il est surtout parvenu à prouver son efficacité, à grands coups de simulation et d’expérimentation. Pulse! de BreakAway Games y est certainement pour beaucoup. Ce simulateur d’hôpital surprenant de réalisme est le serious game le plus cher jamais créé avec un coût de 10 millions de dollars. Il a donné une image luxueuse et élitiste au serious game. Nul besoin toutefois de toujours dépenser autant. Le serious game est aussi possible et accessible en formation d’entreprise, tout comme en RH. Serious Factory, 2e du Trophée « coup de cœur du public » à la French Tech 2015 est ainsi la preuve de la forte percée de ce type de formation en entreprise. Utilisé seul, à plusieurs, en présentiel ou à distance, le serious game a cet atout essentiel : il se nourrit des meilleures innovations pédagogiques et techniques.
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