Elle est captivante, elle est passe-partout, elle devient abordable, elle va être interactive, la vidéo a-t-elle toutes les qualités requises pour devenir la vedette du Digital Learning ?

C’est ce qu’on pourrait croire tant elle envahit les écrans. Elle a certes beaucoup d’atouts, mais encore quelques faiblesses, quoi que… Coup de projecteur.

La vidéo se démocratise

« Ah non ! pas de vidéo dans les modules de formation, cela va saturer les réseaux, et puis les accès aux plateformes de diffusion sont bloqués par les DSI ». Voilà les arguments massue entendus il y a quelques années pour couper court aux velléités d’utiliser la vidéo en formation. Quand bien même ces verrous techniques n’étaient pas suffisants pour refuser l’obstacle, il restait l’argument prix : « nous n’avons pas les moyens de nous offrir une journée de tournage à 3.000 € pour 10 minutes de vidéo ».

Mais ça, c’était avant… l’arrivée du Smartphone et de ses petits accessoires abordables qui lui ont permis de se substituer aux matériels coûteux, et aux équipes de tournage qui l’étaient tout autant. Désormais filmer avec son Smartphone est à la portée de tous, et de très bonnes formations existent pour apprendre les techniques de pro.

Produire facilement des vidéos correctes à des prix raisonnables facilite grandement leur utilisation en formation, mais encore faut-il pouvoir les diffuser. Si YouTube est toujours bloqué par quelques DSI (dépassées) frileuses, les plateformes comme Libcast, ou Vimeo ont des arguments techniques pour lever leurs inquiétudes et permettre de les héberger et de les diffuser en toute sécurité. Certaines sociétés ont même des solutions complètes d’hébergement, d’indexation et de diffusion comme Momindum.

Si l’idée de se transformer en réalisateur amateur ne vous séduisait pas, des spécialistes de la production de vidéos abordables sont là pour vous aider comme VideoLearning, Pitchy ou encore EasyMovie.

Il est également possible de laisser la main aux experts pour produire eux-mêmes leurs capsules vidéo avec un investissement raisonnable dans des solutions comme RapidMooc (voir la démo), le Studio d’Ubicast, ou VeoStudio de VeoLabs, ou bien se tourner vers les outils de production comme Explee, Moovly ou encore Animaker, et prochainement la génération automatique de vidéo à partir de vos textes comme le proposera très bientôt InTeach (voir la démo).

Enfin, les catalogues de vidéos « sur étagères » permettent de construire rapidement des parcours à moindre coût, comme ceux d’ASBPublishig ou d’Elephorm.

La vidéo s’enrichit

Ennuyeuse rapidement la vidéo ? Oui, quand elle est uniquement linéaire et répétitive comme ont pu l’être certaines dans les premières générations de MOOC. Fort heureusement, d’autres formats sont apparus :

  • les interviews à la place des monologues: comme dans cet exemple ;
  • la vidéo interactive: qui intègre des quiz, des sondages, des boutons. Comme celles que Vizia permet de créer ;
  • la vidéo augmentée: qui contient des liens, des fiches, des documents, des graphiques, etc., comme le permettent les solutions de Kumullus (voir la démo) ;
  • les conférences capturée et enrichies des supports présentés ;
  • les vidéos LIVE: en complément des webinaires et des classes virtuelles, les vidéos prises et diffusées sur le vif via Instagram, YouTube ou Facebook

Capturer, enrichir et diffuser des vidéos n’a jamais été aussi simple, rapide et abordable qu’aujourd’hui.

La vidéo à tout faire ?

Presque, puisque désormais la vidéo peut être utilisée :

  • comme média privilégié des LXP (Learning eXperience Plateform) avec Sparks (voir la démo) ;
  • comme support pédagogique tel que l’explique docendi ;
  • comme outil d’analyse des comportements comme le propose Vyfe (voir la démo) ;
  • comme outil de restitution de sessions présentielles comme dans cet exemple produit avec Kumullus ;
  • comme outil de captation et d’indexation de conférence comme le propose UbiCast (voir la démo).

 

Et ce n’est qu’un début, les prochains appendices de réalité virtuelle comme Hololens de Microsoft ou de captation comme les lunettes Spectacles de Snapchat laissent entrevoir ce que la vidéo pourra prendre comme place dans notre quotidien et en formation.

 

« Regarde l’écran, tu ne vas pas en croire tes yeux ! » — Léon Bouly

 

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