Une étude suggère que les émotions associées à des souvenirs peuvent être réécrites, permettant d’adoucir ou d’assombrir des événements du passé.
“Cette propriété (de renversement) de la #mémoire est utilisée cliniquement pour traiter” des maladies mentales, “cependant les mécanismes neuronaux et les circuits du cerveau qui autorisent ce changement de registre émotionnel demeurent largement méconnus”, soulignent les chercheurs en préambule. L’objet de l’étude est de décrypter ces procédés sous-jacents, ouvrant la voie à de nouvelles pistes pour soigner des pathologies comme la dépression ou les troubles de stress post-traumatique. Elle “valide aussi le succès de la psychothérapie actuelle”, explique à l’AFP le directeur de recherche Susumu Tonegawa.
Reste à prouver que cette inversion d’émotion associée à un souvenir fonctionne de la même façon chez l’homme que chez la souris, même si l’on sait déjà que les processus mnésiques ont été conservés au cours de l’évolution des espèces.
Repéré depuis Neurosciences : les mauvais souvenirs ne sont pas indélébiles – Le Point