Se perfectionner en anglais, apprendre les bases des outils bureautiques, de la comptabilité et de la gestion, se former en community management ou apprendre à créer son propre site internet… Nombreux sont les travailleurs qui souhaitent élargir leurs compétences et se diversifier pour acquérir davantage d’autonomie.
Le digital learning (ou « apprentissage numérique ») désigne toute pratique pédagogique dispensée par des organismes de formation ou des formateurs indépendants qui utilise la technologie pour renforcer l’apprentissage d’une personne. Et avec la généralisation du télétravail, cette approche se démocratise encore plus.
Le MOOC et le micro learning
Accessibles gratuitement au grand public, les MOOC (Massive Online Open Cource) sont des formations en ligne sur des sujets variés (numérique, bases juridiques, réseaux sociaux, cuisine…) pouvant accueillir un grand nombre d’inscrits. Ils transmettent rapidement des connaissances à une large audience qui s’organise comme elle veut pour visionner les différents cours. Ceux-ci proposent au minimum des vidéos, des QCM et un forum sur lequel échanger. Citons aussi les variants corporate COOC et autres SPOC, qui sont destinés aux salariés d’une même entreprise.
Le video learning : les images au service de l’apprentissage
Mixant l’informatique et le média audiovisuel, le video learning est un ensemble de modules de formations et de tutoriels déclinés sous forme de vidéos qui peuvent être animées, interactives, à 360° ou encore en réalité virtuelle, franchissant un cap supplémentaire dans l’apprentissage immersif.
Le social learning pour garder le contact humain
Même si la formation virtuelle se fait à distance, elle requiert, pour plus d’efficacité, un accompagnement humain. Le social learning permet, grâce à des outils comme la messagerie instantanée, le réseau social, l’audio ou la visioconférence, d’échanger avec ses pairs et de partager des informations complémentaires. On peut également s’appuyer sur une équipe de formateurs à distance, d’experts et d’e-tuteurs au sein de la communauté apprenante, ce qui redonne une forte dimension sociale au digital learning.
Le blended learning, le bon compromis
Une formation virtuelle est-elle aussi performante qu’une formation en présentiel ? La question est légitime et dépend vraiment du caractère et de l’adaptation de chacun. Pour ceux qui ont du mal avec l’autoformation totale et ne souhaitent pas être livrés à eux-mêmes, la solution du blended learning peut alors être un bon compromis puisqu’il s’agit d’un apprentissage hybride, associant le distanciel et le présentiel.
Le serious game, pour apprendre en jouant
Avec cette méthode, dont le but est d’acquérir un savoir, l’apprenant se retrouve comme devant l’interface d’un véritable jeu vidéo. Alliant le sens du jeu et le sérieux de l’apprentissage, le serious game simule un environnement précis et permet de travailler sur le comportement qu’adopte ou non le collaborateur dans plusieurs types de situation.