Gratuits pour se cultiver, payants pour se former : telle est schématiquement l’alternative désormais proposée par les plates-formes de cours en ligne. Attirant un nombre croissant d’adultes en quête de complément de #formation, beaucoup de #MOOC ont évolué vers des modèles « freemium », qui permettent d’obtenir un certificat de réussite à l’issue d’exercices complémentaires et moyennant quelques dizaines d’euros. Alors que la très grande majorité des inscrits à un MOOC ne finit pas le cours, par manque d’implication mais aussi par choix assumé de seulement picorer quelques contenus, ces attestations distinguent les utilisateurs les plus assidus qui apprécient de voir reconnaître les compétences acquises.Développer son employabilité
« La certification est surtout importante pour les personnes qui sont dans une démarche d’insertion ou de reconversion, d’autant que cela aide à obtenir un financement par Pôle emploi ou par le biais du compte personnel de formation », estime de son côté Antoine Amiel, PDG de LearnAssembly. Cette start-up, qui compte 160 000 personnes formées depuis sa création, en 2013, explique avoir fait le choix de ne pas délivrer elle-même de certificat, préférant nouer des partenariats avec « des organismes dont c’est le métier » : en juin 2017, LearnAssembly a lancé une formation au métier de #digital learningmanager avec le groupe Abilways #Digital et un advanced management program destiné aux dirigeants d’entreprise avec l’école de commerce Audencia.
Des adultes toujours plus nombreux suivent des cours via des plates-formes numériques afin d’obtenir une certification valorisable sur le marché de l’emploi.