Démocratiser l’éducation, briser le cadre pédagogique traditionnel, prévenir l’obsolescence des compétences… beaucoup d’espoirs reposent sur les épaules des MOOCs. Pour autant, le concept est encore discuté, parfois décrié, et toujours en cours de définition. Dans ce contexte, les enjeux de valorisation et certification sont primordiaux. Comment valoriser un format d’apprentissage si disruptif, basé sur le partage à grande échelle ? Eléments de réponse avec les experts de la Commission Social Edu coordonnée par Alexandre Kane (EMLYON Business School) et Romain Liberge (La Netscouade).
« Dans le domaine de la formation continue, l’arrivée du MOOC a été regardée avec beaucoup de suspicion » témoigne Nicolas Hernandez. Beaucoup de professionnels n’ont en effet pas vu en ce dispositif un usage véritablement révolutionnaire, si ce n’est l’incorporation des pratiques du web, tant sur le plan du format (streaming vidéo) que celui des usages du web social (utilisation d’outils tels que le thinkling par exemple). Selon Nicolas Hernandez, le cours en ligne et ses plateformes parfois arides seraient peu motivantes. Le remède ? Les interactions humaines, en faisant de ces interfaces des carrefours sociaux.
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