Les plateformes de #formation à distance en disent plus sur les stagiaires qu’on rêverait d’en savoir en présentiel. A quelle heure ont-ils commencé ? Combien de temps ont-ils passé sur chaque ressource ? Sont-ils revenus plusieurs fois sur une activité ? Quel score ont-ils obtenu ? A quelles questions se sont-ils trompés…
Dans son article “Compter n’est pas comprendre”, Christine Vaufrey nous montre que les plateformes de FOAD donnent des informations proches de celles des plateformes de e-commerce. On y retrouve les pages visitées, les horaires de fréquentation, la fréquence de visite des pages, les résultats chiffrés aux évaluations. La plateforme nous fournit une feuille d’émargement extrêmement détaillée, qui ne nous dit pas nécessairement ce qui s’est produit pendant la formation, ni s’il y a eu apprentissage.
Une grande partie de nos apprentissages se fait par essai-erreur. Le dialogue entre l’apprenant et le formateur occupe une place essentielle dans cette approche. On utilise le mot dialogue, et non interprétation. Aussi chevronné soit-il, le formateur fera surtout des hypothèses sur les erreurs constatées. Les échanges avec les étudiants viendront confirmer ou infirmer ces hypothèses.
Les limites du LMS sot connues. A force de vouloir tout quantifier, il n’y a aucune analyse fie de l’apprendre, c’est-à-dire des traces que laisse l’apprenant et qui révèle sa véritable compréhension.
Repéré depuis Mesurer. Pour contrôler ou pour accompagner ? | Thot Cursus