Laure Tremonte-Freydefont, Florinda Sauli, Christelle Gillioz, Maroussia Nicolet-Dit-Félix et Marina Fiori sont chercheuses à la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP). Elles nous en disent plus sur l’intelligence émotionnelle, longtemps «oubliée» des cursus d’apprentissage, alors qu’elle peut jouer un rôle central dans la formation.

Parmi les interrogations actuelles des chercheurs et chercheuses dans le domaine de la formation professionnelle, la question des émotions sur les lieux d’apprentissage, qui prenait depuis quelques années de plus en plus d’envergure, est aujourd’hui exacerbée. L’intelligence émotionnelle semble apparaître comme un élément clé dans le tableau des compétences requises pour les personnes impliquées dans la formation professionnelle, aussi bien du côté des enseignants et des formateurs que celui des apprentis.

L’intelligence émotionnelle englobe les compétences et les perceptions de soi liées à la reconnaissance, à l’expression, à la compréhension et à la gestion des émotions chez soi et les autres. Apparu dans les années 1990, ce concept fait écho à l’intérêt grandissant pour les diverses formes d’intelligence, qui constellent entre elles pour permettre à l’individu une adaptabilité optimale à l’environnement et qui permettent ainsi de caractériser les personnes au-delà de leur QI.

Bien que la littérature scientifique en soit encore aux premiers jours de cette prise de conscience, les recherches actuelles dans le domaine tendent à rendre leurs lettres de noblesse aux émotions en tant que complément nécessaire de l’intelligence dite classique, en les convoquant dans les salles de classe et les entreprises du 21e siècle.

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Repéré depuis https://www.heidi.news/apprendre-travailler/l-intelligence-emotionnelle-nouveau-domaine-de-recherche-dans-la-formation-professionnelle

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