Longtemps oubliés des marques qui préféraient se concentrer sur les pages, les groupes connaissent une seconde vie sur Facebook. Plus proches de l’origine même de Facebook, ils permettent aux utilisateurs de se connecter et d’échanger sans le prisme commercial d’une page. Le Web2Day était l’occasion d’avoir un retour d’expérience intéressant de Michelle Gilbert, Directrice de la Communication Europe du Sud du réseau social et Nicolas Lemonnier, fondateur du groupe Run Eco Team.
Comment Facebook soutient les initiatives locales
Run Eco Team un groupe Facebook de 19 000 personnes. Le projet : proposer aux coureurs de ramasser des déchets trouvés pendant leurs runs. Son fondateur est Nicolas Lemonnier, un « runner ordinaire”, qui ne vient pas du web. Un jour, il ramasse un paquet de cigarettes vide et poste son geste sur Facebook. Suite aux nombreuses réactions, il décide de créer un groupe Facebook et de diffuser sa démarche. Le groupe prend peu à peu en popularité jusqu’à séduire Mark Zuckerberg qui partage l’initiative dans cette vidéo sur son compte. Un sacré tremplin pour mettre en lumière une initiative personnelle.
Facebook souhaite permettre aux communautés de se développer rapidement et les groupe sont amenés à évoluer, comme l’ont fait les pages. Nicolas Lemonnier rappelle d’ailleurs que le géant de Palo Alto est plus agile qu’on en peut le penser.
L’importance de développer ses communautés Facebook
Les groupes doivent correspondre à de vrais besoins. Derrière la jolie success-story de Run Eco Team et le côté touchant du projet, il y a une vraie réflexion sur l’enjeu autour de ces communautés. Les professionnels ont eu tendance à se concentrer sur les pages qui sont devenues de très bon leviers marketing et SEA, mais qui ont perdu de leur portée communautaire. Se lancer dans les groupes demande néanmoins un travail et des efforts totalement différents, il faut notamment apprendre à connaître sa communauté, et la laisser s’exprimer. Plus complexe donc que de poster un visuel corporate sur sa page, mais sûrement plus proche de l’essence du web social. Il reste à savoir si les marques ont encore ces réflexes et sauront activer ces leviers communautaires.