Ils promettent des parcours de formation personnalisés, des modules de digital learning produits en quelques clics ou une expérience utilisateur augmentée… L’IA embarquée dans les solutions facilitant la création de contenu, proposant des parcours adaptatifs ou encore optimisant l’engagement des apprenants. Séduisant et enthousiasmant.
La main humaine : indispensable et complémentaire
Cependant, l’IA n’est pas magique. En allant au-delà des promesses marketing, la réalité opérationnelle est plus nuancée. L’IA, aussi avancée soit-elle, nécessite encore une intervention humaine significative, particulièrement dans la conception de storyboards et la production graphique ou vidéo. Ce constat n’est pas une déception mais un rappel de la valeur irremplaçable de l’humain dans le processus créatif.
En effet, l’un des vecteurs d’efficacité de la formation repose sur la capacité à capter l’attention, susciter de l’émotion, provoquer l’empathie chez l’apprenant. Or, à ce jour l’IA générative dont nous disposons est dépourvue de capacité de raisonnement et ne ressent pas d’émotion.
A propos de la création graphique ou vidéo, les IA génératives sont certes puissantes, parfois même bluffantes, mais force est de constater que la qualité des rendus et certains détails laissent à désirer. Les formats proposés restent parfois difficiles à exploiter pour une production professionnelle.
L’IA au service de l’optimisation
Alors, que pourrait-on réellement attendre de l’IA dans nos métiers ? La réponse réside moins dans le remplacement des compétences humaines que dans l’assistance et l’optimisation. L’IA a le potentiel d’alléger les tâches répétitives, de réduire les délais de production, et d’offrir des insights basés sur des données pour affiner les stratégies d’apprentissage.
En pratique, cela permet de passer moins de temps à la conversion de formats ou à la recherche de ressources et plus à conception pédagogique et au processus créatif.