L’utilisation des technologies IA devait contribuer à maintenir, voire à augmenter les effectifs dans les organisations, révèle une étude d’Avanade. Toutefois, les réponses suggèrent que les entreprises ne forment pas suffisamment leurs équipes pour qu’elles puissent cohabiter avec les plateformes d’IA générative.
La France est l’un des pays les moins confiants sur la gestion des risques posée par l’IA générative. (Source : Avanade)
Des craintes sur le déficit de formations
De même, l’adoption des IA génératives comme ChatGPT et d’autres avancées similaires devrait requérir une remise à niveau des compétences qui n’est pas suffisamment prise en compte. Plus de la moitié (56 %) des personnes interrogées jugent en effet que d’ici fin 2024, elles auront besoin de se recycler pour être en mesure de travailler avec des outils d’IA générative dans le cadre de leurs tâches au quotidien. Or, elles seraient insuffisamment équipées pour travailler avec ces outils, alors que 83 % jugent que les IA pourront impacter jusqu’à 20h de leurs tâches hebdomadaires. Par ailleurs, moins de la moitié des répondants affirment que leur organisation dispose de processus complets permettant de préserver les effectifs au fur et à mesure que la technologie évolue. Selon Avanade, les employeurs ne disposent donc pas de la bonne combinaison de talents qualifiés en matière d’IA pour atteindre leurs objectifs.