L’homme façonne des outils qui le façonnent à leur tour
Nous entretenons probablement avec les technologies numériques ce même rapport : La vitesse, l’accélération, la surcharge informationnelle dont nous sommes censés être les victimes ne se construisent pas contre nous, mais s’adaptent à nos capacités, estime ainsi le chercheur en neurosciences Sebastian Dieguez : « Si quelque chose est trop rapide pour nous, nous ne l’adopterons pas. Nous ne sommes pas submergés, nous savons très bien ignorer ce qui ne nous intéresse pas, retenir ce qui nous passionne c’est à dire oublier ce qui n’a que peu d’intérêt ou qui peut être facilement retrouvé… ». Comme le souligne Roland Jouvent, directeur du centre émotions du CNRS et auteur de l’ouvrage « le cerveau magicien », une étude pilotée en 2008 par Gary Small, de l’université de Californie a démontré que la lecture et la navigation sur le Web utilisent le même mode de mémorisation et stimulent les mêmes centres d’activité du cerveau que la lecture papier, en revanche, elle active additionnellement les zones liées à la prise de décision et au raisonnement complexe.
Ainsi, de la même manière que la lecture et l’écriture ont été un long processus #apprentissage, nous apprendrons à adapter nos usages et mécanismes cognitifs pour tirer au mieux parti des technologies numériques. Chez Solerni, nous sommes convaincus que c’est le rôle que peut et que doit jouer le #digital learning : adapter nos apprentissages à ce nouvel écosystème #numérique (apprentissage collaboratif, #pédagogie inversée, personnalisation du parcours apprenant, mécanismes de recommandation…)