Si les universités d’entreprise se développent en France, les plus matures se transforment, à l’exemple de celle de Pernod Ricard ou de Thales. Analyse avec Annick Renaud-Coulon, experte mondiale des universités d’entreprise, fondatrice et présidente de GlobalCCU.
Qu’est ce qui a changé ces dernières années ?
Le #digitalest indéniablement une nouvelle source d’innovation et de performance pour les universités d’entreprise. Dans la production et le développement d’une offre éducative en phase avec les tendances que permettent les technologies, les universités d’entreprise ont gagné une image de modernité en développant un environnement virtuel pour les apprenants, à transférer ou créer des contenus sur des supports multimédias, les téléphones mobiles, des chaînes de télévision, des vidéos postées sur YouTube ou des réseaux sociaux externe.
Faut-il entrer dans cette course au virtuel ?
Passer totalement au virtuel tirerait les universités d’entreprise vers le bas, voire les ferait disparaître. Elles doivent en revanche développer une offre holistique alliant présentiel et virtuel, tradition et innovation, et faire sans cesse la preuve de leur raison d’être qui est de : mobiliser l’intelligence collective, créer du lien social dans l’entreprise, permettre aux salariés de se rencontrer, de débattre, de se cultiver, de comprendre les transformations du monde, de fédérer autour de la marque et de la culture de l’entreprise, de challenger l’avenir et d’accompagner les mises en oeuvre des stratégies d’affaires, d’animer des réseaux ou des projets de transformation, de répondre par l’#éducation et l’#apprentissageaux problèmes de l’entreprise. Autant de missions qui ne peuvent être traitées à l’extérieur, et a fortiori pas sur internet ou les réseaux sociaux. Aux universités d’entreprise de considérer le digital comme un #outil et non comme un maître.