La question de l’enseignement à distance n’a rien de nouveau. Le site sur lequel vous vous trouvez en parle depuis plus de 25 ans. Pourtant, on a l’impression que c’est surtout la crise de la COVID qui a multiplié cette approche avec surtout des opinions défavorables.
Autant le corps professoral qu’étudiant est ressorti de cette époque avec un avis très négatif par rapport à l’apprentissage à distance. Or, comme l’explique dans cette émission radiophonique Éric Sanchez de l’université de Genève, ce qui a été organisé pendant cette période ne correspondait pas vraiment à de l’enseignement à distance. L’urgence de la mise en place des formations pendant le coronavirus a mené à des utilisations bancales du dispositif.
Un vrai enseignement à distance oblige à réfléchir l’approche, à user des méthodes que proposent les technologies et s’en servir afin que l’étudiant puisse en bénéficier. Toute la stratégie asynchrone d’exposés enregistrés, par exemple, a permis à plusieurs étudiants d’adapter leur apprentissage avec leur rythme de vie. La bonne formation à distance arrive à penser les différents aspects d’un cours (contenu pédagogique, travaux, examens, etc.) en prenant en compte la distance et en s’assurant que tous soient à l’aise avec le dispositif.