Emmanuel Stanislas, fondateur de Clémentine, cabinet de recrutement spécialiste du numérique, de l’informatique et des télécoms anlayse le phénomène des “écoles de code”
“Combler le besoin de main d’œuvre de l’industrie #numérique et lutter contre le chômage : c’est l’équation magique à laquelle entendent répondre ces « Ecoles de Code » d’un genre nouveau. Des formations alternatives en plein essor qui ne laissent pas de susciter de nombreuses questions sur leur bien fondé, réel ou supposé. 70 à 90 heures par semaine, 15 jours pour développer une application, 100 % des effectifs en poste 6 mois après la fin de leur formation…
Longues où courtes, toutes ces formations sont assorties de Junior Entreprises ou de systèmes d’accompagnement dont l’objectif est de faire prendre conscience aux étudiants des possibles ouverts par cette évolution métier. Enfin, elles ont le mérite de faire fi de la distinction entre les futurs cadres et les futurs employés, en ouvrant aussi bien leurs portes aux autodidactes, aux profils « atypiques » qu’aux personnes en reconversion…
Ces écoles d’un nouveau genre permettent surtout de développer des compétences que les filières traditionnelles proposent rarement : travail collaboratif, développement agile et entreprenariat. Dans un monde en mutation, ces compétences sont plus importantes qu’un diplôme. Pour autant, une #formation en six mois ne donnent pas toutes les clés pour réussir. C’est une première étape
Repéré depuis Les “écoles de code” et l’école 42 créent-elles de vrais emplois? — Paroles d’entrepreneurs