Avec les “Learning Management System”, on a organisé de l’arrosage automatique. La cruche a été remplacée par une tuyauterie. La main contrôle toujours les connaissances à déverser mais la posture de l’apprenant reste toujours aussi passive. Ce qui compte c’est toujours la mise en mouvement et le contrôle par une institution. Il faudrait en fait parler de “Teaching management system”, tellement la place de l’apprenant se résume à faire ce qu’on lui demande, et tellement tout est centré sur le #formateur (voire son administration toujours gourmande en statistiques et en chiffres : learning analytics).
A chaque fois que l’apprenant est seulement mis en situation de réagir à des consignes, des vidéos, des quiz des textes, le pédagogue gagne à se demander “comment créer plus d’interactions?”, “comment mieux solliciter le cerveau et l’envie de l’apprenant?”, “comment associer l’apprenant à la construction de ses propres objectifs d’#apprentissage?” C’est en répondant à ces questions qu’il sera possible d’éviter d’affaiblir les capacités de discernement et d’auto-motivation d’un individu. Cela nécessite aux pédagogues de faire preuve d’imagination et de ne pas prendre pour argent comptant qu’une #méthode, une philosophie, une #technologie (aujourd’hui l’informatique), une technique sont suffisantes.