René Monory l’avait imaginé. Un autre Poitevin, Jean-Pierre Raffarin, l’a décidé en 2002. Le Centre national d’enseignement à distance (CNED) rejoint le Futuroscope de Poitiers (Vienne). Puis le gouvernement Jospin, qui compte alors dans ses rangs la socialiste Ségolène Royal, étudie une autre solution en région parisienne à la demande de l’intersyndicale, avant de revenir à la mesure initiale.
Le CNED déménage alors, comme deux autres services du ministère de l’Education nationale, le réseau Canopé, ex-Centre national de documentation pédagogique (CNDP), et l’Ecole des cadres, devenue l’Institut des hautes études de la formation et de l’éducation (IH2EF), qui forme des proviseurs et des formateurs. « Sur de tels sujets, une union sacrée se crée naturellement », rappelle Alain Claeys, maire (PS) et président de Grand Poitiers, pour expliquer le revirement.
Projets collaboratifs
Expérimentations locales
Il existe plusieurs exemples de cette fertilisation croisée entre le territoire et cette filière, à travers des hackathons ou « start-up week-ends », pour développer les projets, ou encore l’incubateur de l’Atelier Canopé.
Le patron du CNED vante la qualité de vie, le prix de l’immobilier, le TGV, mais admet des difficultés à pourvoir certains postes parmi les 135 recrutements cette année, comme ceux d’ingénieurs technico-pédagogiques, mêlant la compétence pédagogique et la maîtrise de l’IA, de la visualisation 2D-3D, du développement Web…
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