Le CPF 2018, à l’inverse du DIF et du CPF 2014, semble prendre un envol rapide. Les chiffres bruts sont à cet égard très encourageants : 1,185 millions de dossiers acceptés au 31/12/2020, 1,44 Milliards d’euros engagés pour un investissement moyen par dossier de 1216 euros, selon le bilan de la CDC.

1) Faire la chasse à tous ceux qui s’engouffrent dans la brèche ouverte ?

C’est une réaction évidente et logique mais vaine. Car les solutions pour s’attaquer à tous les organismes de formation qui se sont orientés sur ce nouveau marché sont loin d’être simples.

2) Développer les capacités d’apprenance des futurs formés

Finalement, la seule solution crédible se trouve du côté non pas de l’offre mais de la demande. Avec le CPF 2018, on a “solvabilisé” la demande sans avoir pris soin de lui expliquer comment se servir de ce nouveau capital. C’est un peu comme si on avait dit aux salariés : “On vous a versé 1.000, 2.000, et bientôt 5.000 euros sur votre compte et vous pouvez en faire ce que vous voulez !”

Il existe certainement un grand nombre de solutions simples pour prendre en compte la question de l’apprenance des bénéficiaires du CPF. Il suffit de se pencher sur le problème pour trouver les solutions. L’énergie ainsi mobilisée pourrait rapporter gros. Car ne le nions pas, un jour le bilan du CPF 2018 sera véritablement réalisé. Et le constat fera mal : le CPF aura permis de faciliter l’accès à la formation, mais pour quoi faire ? Pour quel résultat ? Pour quelle élévation du niveau des compétences des actifs en France ?  Pour quelle émancipation par la formation ?

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