Convaincue que les nouvelles technologies permettent de “libérer le savoir”, le #MIT multiplie les initiatives en la matière. Cours en libre accès, Mooc, formations en ligne pour ses étudiants… Si les projets s’adressent à des publics différents, l’objectif reste le même : assurer l’avenir de l’université, dans une compétition mondiale toujours plus féroce.
Aux côtés d’OpenCourseWare (OCW), qui pourrait atteindre d’ici à 2021 – c’est en tout cas l’objectif du MIT – un milliard d’utilisateurs, l’université développe de nombreux autres projets dédiés au #numérique. Parmi eux, les Mooc, disponibles depuis 2012 via la plateforme edX. Contrairement à OCW, qui ne délivre aucune certification, MITx offre l’opportunité aux étudiants internautes de décrocher un “diplôme”. Mieux : les meilleurs e-élèves ont eu l’opportunité, en 2014, de venir passer une semaine sur le campus de Boston, pour suivre une session de cours intensifs sous forme de bootcamp.
Si #l’apprentissage mixte (blended learning) se généralise depuis 2012, il est en réalité utilisé depuis plus de trente ans par le MIT. En 1983, ce dernier menait déjà, avec le géant de l’informatique IBM, le projet Athena, qui visait à offrir à tous les étudiants un accès libre aux ressources numériques du campus. Quinze ans plus tard, en 1999, une plateforme baptisée PIVot était créée pour permettre aux étudiants inscrits en cursus mécanique d’accéder en ligne à des tutoriels de physique. “Nous imaginons un futur dans lequel le modèle éducatif traditionnel du MIT n’est pas menacé mais renforcé [par le numérique]”, assure, à travers un rapport publié en 2014, un groupe de travail interne dédié à l’avenir du MIT.
Le MIT invente les modèles hybrides de la #formation où le présentiel joue un rôle spécifique : celui de construire ensemble des savoirs et des prototypes. Vive le blended-#MOOC
Repéré depuis La pédagogie numérique sous la bonne garde du MIT – Educpros