Si on regarde plutôt la puissance de calcul et la capacité des mémoires, la loi de Moore, que l’on pourrait plus simplement énoncer comme celle de la croissance exponentielle, continue de s’appliquer. Par extension, elle touche diverses activités, comme le traffic Internet, l’étendue des réseaux, la mémoire installée, le nombre de pixels des écrans, le nombre de caméras alimentant le réseau, etc. De là à déduire des effets sur nos activités, il n’y a qu’un pas. Cette loi décrit un phénomène au début quasi imperceptible et soudainement très important. Si on le regarde à la bonne échelle (logarithmique), il est tout à fait régulier et prévisible.

 Vu sous la perspective de la loi de Moore, la quantité de connaissances transmises s’accroît exponentiellement : si nous sommes dix, nous avons 55 lignes de communication possibles, mais si nous sommes 100, ce sont plus de 5 000 lignes de communications. Imaginez le nombre quand nous sommes 7 milliards.

De plus, le nombre de découvertes structurantes est lié à plusieurs facteurs dont le plus important est évidemment le nombre de personnes vivantes.  7 000 000 000 de personnes en réseau font évidemment plus de découvertes que 500 000 personnes isolées et dispersées sur cinq continents.

Ajoutons la production de contenus réaliser automatiquement et nous arrivons à la #noosphere de Theillard de chardin. Ce qui change radicalement la façon dont fonctionnent les organisations (état, entreprises, population)…. mais également la façon dont nous apprenons en passant d’une logique de stock d’#apprentissage à une logique de flux.

Repéré depuis cursus.edu

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