Souvent présenté comme le candidat 2.0 de cette campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui a largement utilisé le #numérique et les réseaux sociaux pour mobiliser autour de sa campagne, est aussi l’un des seuls prétendants à l’Élysée à faire des propositions sur les jeux vidéo dans son programme.
“Jouer, c’est gagner du temps”. “La moyenne d’âge des consommateurs – on ferait mieux de dire des praticiens -, c’est 35 ans”, rappelle-t-il d’abord. “Ce sont des femmes et des hommes qui savent très bien ce qu’il font et qui ont un comportement de jeu. Ce n’est pas puéril, le comportement du jeu, c’est structurant de l’imagination humaine. On commence tous par jouer pour se construire en tant que personne”, fait valoir le leader de la France insoumise mercredi dans la Social room d’Europe 1, espérant “clouer le bec à ceux qui ont du mépris pour le jeu”. “On croirait que jouer c’est perdre son temps, et bien pas du tout. Jouer, c’est même gagner du temps puisque l’on peut s’enrichir humainement.”
“C’est magique”. “Le jeu 3D, c’est la technique du 21ème siècle”, soutient Jean-Luc Mélenchon. “Aujourd’hui, l’activité du jeu vidéo, c’est un budget mondial supérieur à celui du cinéma. Il se trouve que les Français savent bien faire ça, j’ai visité l’école à Angoulême, ils me scotchent tellement ils sont forts ! Leur technique, leur manière de travailler ensemble sont fantastiques”, assure le candidat. “C’est dans la vie de maintenant, tout passe par là, et c’est un instrument magique de #formation et de culture. Même les jeux que je n’aime pas, celui sur la Révolution française, Assassin’s creed – parce qu’à la fin, c’est les révolutionnaires qui sont nuls -, il est d’une splendeur, d’un aboutissement technique… Bref, c’est magique”.