Nous entendons beaucoup parler de MOOCs, ces cours en ligne ouverts et massifs, accessibles à tous et gratuits. Partons du constat que tout individu doit être un « lifelong learner * », sinon il devra se résoudre à stagner dans sa vie professionnelle ou personnelle, nous pouvons donc en déduire qu’accéder à de la #formation facilement et gratuitement sera un enjeu de taille au niveau mondial. La France l’a bien compris d’ailleurs, le projet FUN (France Université #numérique) en est l’illustration.
Les détracteurs des MOOCs relèvent souvent la difficulté des @tudiants (j’aime à écrire comme cela les étudiants en ligne) à attester de leurs apprentissages en ligne. On peut biaiser, tricher, copier/coller, truander…alors qu’en présentiel « tout le monde il est sage et il est honnête » !
Je vous laisse en juger. Quoi qu’il en soit, Coursera a mis en place un système pour « certifier » la remise des travaux et en cas de réussite au cours, la remise d’un vrai certificat.
Coursera est donc en mesure de vérifier que la remise du travail a bien été faite par l’acheteur. Les esprits chagrins diront que le fraudeur peut sous-traiter son travail et ensuite faire la remise. Ils auront raison, c’est possible en effet, mais cela alourdit la procédure de fraude.
A propos le « si tu m’fais pas ma rédac hé, t’ar ta gueule à la récré ! » existe depuis bien longtemps non ? Et de tout temps il y a eu des fraudeurs assez malins pour passer à travers les mailles du filet des examens terminaux. Soyons vigilants, pas phobiques…
Les examens en ligne fonctionnent. Ils vont se généraliser et permettent le développement de nouveaux business model. Il suffit de regarder comment les SPOC ont intégré le paysage de la formation pour s’en convaincre… D’autant que les plateforme #mooc intègrent de nouvelles fonctionnalités chaque semaine et pourraient rapidement faire de l’ombre aux vieux LMS conçus dans les années 2000.
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