La «nouvelle définition» proposée par le patronat est «trop fermée, trop restrictive» et ne fait aucune place aux «aspirations personnelles des salariés», a déploré Michel Beaugas (FO).
Le texte patronal «oublie l’individu» et le fait qu’une action de formation puisse découler d’un «projet personnel», a ajouté M. Dumont.
Pour rétablir l’équilibre, une fois n’est pas coutume, ce sont les cinq organisations syndicales qui vont proposer un texte au patronat pour la prochaine séance de négociation prévue le 19 janvier. Il y a déjà «pas mal de points d’accord» entre les syndicats, s’est réjouie Catherine Perret (CGT).
«Notre plume est plus +entreprises+, leur plume sera plus +salariés+», a anticipé Florence Poivey, la cheffe de file du Medef.
Les syndicats ont rejeté vendredi un projet d’accord sur la #formation professionnelle proposé par le patronat, dénonçant un texte trop centré sur les intérêts des entreprises, au détriment des «aspirations» des salariés.
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