Le Groupement des animateurs et responsables formation en entreprises (Garf) a tenu son colloque annuel le 15 mars, à Paris, dans une ambiance d’intense questionnement sur l’avenir de la fonction face à la réforme en cours.
Perte de financement, dilution à plusieurs niveaux, pression sur les attentes… Les responsables #formation présents au colloque annuel du Groupement des animateurs et responsables formation en entreprises (#Garf), le 15 mars à Paris, sont en plein questionnement sur l’avenir de la fonction face à la #réforme en cours.Leur président Alexis Hluszko a souligné qu’ils héritaient d’« une nouvelle doctrine et d’un nouvel ADN ». Marc Dennery, consultant et ancien président du Garf, les a enjoint à « quitter la DRH, à abandonner leurs habitudes de gestion du plan pour plonger au cœur de la production et de ses besoins, pour développer les compétences et le processus de renforcement de celles-ci ».
Les RF présents ont surtout été conquis et secoués par Francis Mer, ancien président d’Usinor et ancien ministre de l’économie. Il a tenu un discours très ambitieux sur leur rôle, affirmant que les logiques de baisse des salaires et de baisse des investissements formation étaient « des foutaises » et, qu’au contraire, l’intensification des efforts était fondamentale, car l’avenir dans la compétition mondiale se joue sur des compétences pointues et renforcées.
Jean Wemaere, président de la FFP, a abondé dans le sens de Francis Mer, citant une étude anglaise selon laquelle « 1 % d’accès supplémentaire à la formation professionnelle entraîne une augmentation de 0,6 % de valeur ajoutée créée par salarié ». Il a également à nouveau plaidé pour une déduction fiscale pour effort de formation, ce qui donnerait un effet de levier très important aux RF.