BoosIntLyon fait le point avec Henri, cofondateur de Digiforma, sur l’évolution du secteur de la #formation professionnelle, pour lequel près de 15 milliards d’euros supplémentaires devraient être alloués dans les prochaines années. Très peu numérisé, les opportunités y sont encore nombreuses, et Digiforma s’y attelle progressivement.
« On forme en 2017 comme on formait en 1990 »
B : Parle-nous du marché de la formation professionnelle…
H : En arrivant à BoostInLyon, nous avions déjà identifié un besoin puisqu’auparavant, nous avons travaillé 7 ans dans le milieu de la formation, à développer des solutions très sophistiquées d’#e-learning. On s’est rendus compte que ce secteur était finalement très peu numérisé. On a l’impression qu’il l’est parce que les très grands groupes en parlent : ils font du e-learning, les universités parlent du secteur de la Ed Tech, les enfants aussi sont ciblés…Mais la formation professionnelle, de son côté, c’est 35 milliards par an et c’est très peu digitalisé.
Promouvoir une nouvelle façon de former
B : Le challenge de demain ?
H : Le vrai enjeu est de trouver un chemin pour aider les organismes de formation à mettre le pied à l’étrier du e-learning. Est-ce qu’on va être capable d’aller au-delà de ce socle administratif et permettre aux #formateur de passer à l’e-learning facilement ? Sont-ils prêts à payer ? On veut leur permettre de faire du business de façon différente. Dans un secteur où les tarifs s’écroulent, on veut aider nos clients à inverser la tendance. Au-delà de ça, on veut promouvoir une nouvelle façon de former, prolongeant la phase d’#apprentissage formel pour accompagner le stagiaire dans la mise en application des compétences dans le cadre de son travail, et de ses relations avec ses collègues. L’enjeu est fondamental, il est du devoir des formateurs de mesurer la qualité et donc le transfert des acquis à l’issue des formations.