La start-up propose des bilans de compétences. Avec la digitalisation en cours de crise du coronavirus, son chiffre d’affaires a progressé de 120 % en un an.

Après avoir fait basculer tous ses programmes en ligne, pandémie oblige, Switch Collective finit l’année en trombe : 120 % de progression du chiffre d’affaires par rapport à 2019. Pour suivre l’emballement du marché en augmentant sa capacité d’offres, Switch Collective cherchait des fonds. Quand Numa (groupe Maif) a proposé de la racheter à 100 %, ses cofondatrices, Clara Delétraz et Béatrice Moulin, ont saisi l’opportunité. Depuis plusieurs mois, les deux trentenaires constatent une envolée des demandes de formation. Des centaines de personnes sont en liste d’attente.

Peser davantage sur la formation

L’ancien accélérateur de start-up Numa (40 salariés), devenu organisme de formation au management pour grandes entreprises et services publics, est également boosté par la crise. Avec sa palette de 50 workshops dans l’air du temps (« manager à distance » ou « manager dans l’incertitude » par exemple) animés par des coachs indépendants, l’entreprise engrange les contrats B to B. Le rachat est l’occasion d’enrichir son offre avec des programmes que des salariés ou des demandeurs d’emploi peuvent acheter et suivre individuellement. « Nos savoir-faire respectifs se complètent pour accompagner des managers tout au long de leur chemin », fait valoir Romain Cochet, PDG de Numa.

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