Quand la formation s’affranchit des contraintes humaines
Je ne critique en rien l’ancienne approche : bonne ou mauvaise elle était la seule possible. Comment construire et tenir le contrôle d’un process qui ne gère que des exceptions ? Un tel process n’est plus un process donc n’est plus pilotable donc ne répond pas aux exigences et aux besoins des entreprises. D’où l’extrême standardisation. Sauf que c’est de moins en moins vrai.
Pour coller aux besoins des collaborateurs (et donc incidemment de l’entreprise) on se dirige lentement mais surement vers quelque chose de :
- plus granulaire
- délinéarisé
- personnalisé
Un pas de plus dans la logique de consumérisation de la formation : j’ai surtout entendu mettre l’accent sur la trouvabilité du contenu de formation et sa facilité à être consommé.
Trouver, choisir consommer : l’apprenant consommateur
Pour ce qui est de la trouvabilité si les moteurs de recherche s’améliorent, les moteurs de recommandation vont assurément prendre le pas sur la recherche humaine et être déterminants dans le processus de choix de la part du collaborateur.
Quand l’ingénierie va aux machines il ne reste plus que le contenu
Si on part du principe que la conception du parcours de l’apprenant sera de plus en plus l’affaire des machines, que reste-t-il aux professionnels de l’information ? Les contenus.
Deux choses pour finir le sujet de la formation.
1°) On a très peu voire pas parlé de MOOCs à HRTech. Un oubli ? Une approche qui s’est normalisée ? Ou une approche en perte de vitesse ?
2°) Et une question iconoclaste entendue ça et là : on est d’accord sur cette direction que prend la formation, mais….le #e-learning fonctionne-t-il pour tous et pour tout ? Je vous laisse y répondre.