L’attrait d’une offre certifiante, mais…
C’est l’argument choc des Universités ! Elles détiennent une multitude de certifications qui présentent des intérêts non négligeables pour les entreprises : possibilités de co-financement mais également reconnaissance des salariés à travers l’obtention d’un diplôme.
Ne pas confondre Education, Education professionnelle et Formation professionnelle en entreprise
Dans le grand fourre-tout de la #formation des adultes, on a tendance à tout mélanger :
- L’acquisition des connaissances fondamentales qui sont le substrat aux apprentissages futurs et qui relèvent de l’éducation,
- L’acquisition de compétences professionnelles génériques qui permettent d’accéder à un métier et de pouvoir l’exercer quel que soit le contexte organisationnel. Cela relève de l’#éducation professionnelle.
- L’acquisition de compétences professionnelles contextualisées qui favorisent l’adaptation au poste de travail et permettent de se perfectionner. C’est le domaine de la formation professionnelle en entreprise. Les compétences sont développées au niveau du poste, d’un emploi précis. C’est en ce sens qu’elles sont contextualisées.
Du donneur d’ordre à l’usager
Les entreprises ont pris l’habitude de travailler avec le marché atomisé des organismes privés de formation (69,2% de part de marché pour les organismes privés contre 4,4% pour l’éducation nationale et les Greta). N’ayant pas d’obligation de réaliser des formations certifiantes, elles se sont tournées vers ces organismes car elles ont trouvé chez eux la réactivité, la qualité, la capacité à faire du sur-mesure et le service client qu’elles attendaient.
Le gouvernement invite les Universités à s’investir totalement dans la formation continue. En début d’année, à l’initiative du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 12 Universités y compris le CNAM ont été réunies pour mener une expérience de développement de la Formation Continue Universitaire. Elles doivent montrer la voie pour aboutir, si l’objectif est atteint, à 1 milliard d’euros de CA à l’horizon 2020.